Je suis Charlie Flaubert (les bacchantes en moins). J’essaie de ne plus être Flaubert, de prendre de la distance avec mon personnage principal, de ne pas distiller ma vie, mes réactions, mes valeurs (ok, un peu mais pas trop) dans mon roman. Cette histoire n’est pas la mienne, au sens où je ne relate pas mes souvenirs. Oui mais elle m’appartient, jusqu’à ce qu’elle soit lue par d’autres.
Or paradoxalement l’histoire que j’invente me domine fréquemment. Je lui donne le petit doigt et elle me prend le bras ! Elle vit sa vie. Parfois, c’est sympa ; parfois, c’est chiant. Cette histoire se raconte des histoires…
Mais pourquoi je me prends la tête finalement ? Tout est possible ! Je fais ce que je veux normalement avec mon histoire, à partir du moment où celle-ci est crédible !
Alors ce week-end, je suis allée faire une réserve de dynamite ; je compte faire sauter toutes les barrières : ce ne sera pas mon histoire qui m’empêchera d’écrire une histoire, une qui me plaît, une que j’ai envie de partager. Point.
Pourquoi l’ histoire doit-elle être crédible ?
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Dans mon cas, je trouve que la crédibilité est primordiale pour que cela sonne juste.
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Ah oui et je pensais cohérence. Ton héros ne peut pas être petit puis grand par exemple.
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Tout dépend ce qu’on entend par petit : je chipote.
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Crapule. 😉
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Quand notre histoire a des velléités d’indépendance comme un ado épris de liberté. Doit-on suivre ce petit chemin qui sent la noisette? 😚
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C’est une très bonne question.
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Gaffe avec la dynamite quand même. 😉
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Je suis docteur es feux d’artifice.
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T’as raison fais péter, toutes les barrières ! De toute façon maintenant que tu as fait une réserve de dynamite, autant l’utiliser!
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OUAIS !!!
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